Moins de virus et de germes dans l'air ambiant
Il existe différentes approches pour y parvenir : Les lampes de désinfection UV, par exemple, sont censées inhiber la capacité de reproduction et d'infection des bactéries et des virus grâce à un rayonnement UV et tuer les germes. Les purificateurs d'air à l'ozone promettent également un effet destructeur : selon les fabricants, les molécules d'oxygène aspirées sont décomposées par une charge électrique et l'ozone qui en résulte détruit les virus et les bactéries. Mais il suffit d'installer un appareil et c'est tout ? Ce n'est pas si simple. Comme les rayons UV peuvent endommager la peau et les yeux, les experts appellent à la prudence. "L'évaluation scientifique des conséquences possibles sur la santé n'en est toutefois qu'à ses débuts", indique par exemple l'Office fédéral allemand de la protection contre les radiations. L'ozone ne fait pas non plus l'unanimité ; les spécialistes mettent en garde contre le fait que ce gaz peut par exemple provoquer des phénomènes d'irritation ou lier d'autres polluants.
Les filtres à air haute performance sont actuellement les favoris des spécialistes et des praticiens. Ainsi, les résultats d'études menées par l'Institut de mécanique des fluides et d'aérodynamique de l'Université de la Bundeswehr à Munich (UniBw) montrent que les purificateurs d'air ambiant peuvent réduire efficacement le risque d'infection indirecte par les aérosols. "Les purificateurs d'air ambiant performants avec une combinaison de filtres F7 + H14, comme le TAC V+, peuvent facilement maintenir la concentration d'aérosols à un niveau bas dans des pièces de petite et moyenne taille", explique le professeur Christian Kähler de l'Institut de mécanique des fluides et d'aérodynamique de l'Université de la Bundeswehr à Munich. "Ces appareils conviennent donc très bien pour assurer durablement une faible charge virale, par exemple dans les salles de classe, les magasins, les salles d'attente ou de soins, ainsi que les restaurants et les bars, sans avoir à se soucier d'ouvrir les fenêtres et sans nuire au bien-être dans la pièce."De plus, selon M. Kähler, la réduction de la charge virale est garantie de cette manière : " Contrairement à l'aération libre avec des fenêtres, ils assurent également une véritable réduction de la charge virale, ce qui ne peut souvent pas être garanti avec l'aération libre. Comme les purificateurs d'air et les stérilisateurs minimisent le risque d'infection indirecte, mais ne protègent pas contre une infection directe, des mesures de protection supplémentaires sont nécessaires". Les technologies de filtrage ne peuvent toutefois pas offrir une protection complète contre l'infection, explique e r. "Il est donc important en plus de continuer à maintenir des distances suffisamment grandes avec d'autres personnes ou de porter des couvre-nez ou des masques de protection respiratoire filtrant mieux les particules ou de se protéger avec des parois de protection transparentes afin d'éviter une infection directe".