Plus de transparence pour plus de durabilité
En Côte d'Ivoire, environ 800.000 petits paysans gagnent leur vie grâce à la culture du cacao. Le dilemme : souvent, le revenu suffit tout juste à assurer la subsistance. Par conséquent, les agriculteurs tentent d'agrandir leurs surfaces de culture en déboisant afin d'augmenter les rendements et les revenus. Souvent, les enfants participent au travail dans les plantations. Un prix bas sur le marché mondial et des coûts d'exportation élevés du cacao brut ont en outre favorisé la pauvreté dans la région.
La Côte d'Ivoire est le plus grand producteur et fournisseur de cacao, avec une part d'environ 40 % du marché mondial. Ses problèmes sont donc à considérer dans l'ensemble de la société, explique Antoine Resk Diomandé, responsable Corporate & Social Responsibility chez CÉMOI. L'entreprise s'est penchée sur le thème de la durabilité il y a plus de vingt ans déjà ; avec le Transparence Cacao Program initié en 2015, elle souhaite étendre son travail à l'échelle internationale et impliquer les distributeurs, les clients et les partenaires. L'objectif est de créer une transparence totale pour toutes les parties concernées : La traçabilité et les conditions de production durables sont aujourd'hui considérées comme aussi importantes que la qualité la plus élevée.