Ouvrir les sachets, mélanger, c'est prêt - le plat arrive rapidement sur la table. C'est ce qui se passe dans la tête de beaucoup de gens lorsqu'on parle de produits prêts à l'emploi. Mais tous les produits de commodité ne se valent pas. De nombreux produits se retrouvent dans pratiquement toutes les cuisines professionnelles pour cuisiner des plats frais, sains et savoureux, à la mode.
Pâte à pizza toute prête sortie du réfrigérateur, fonds de légumes en boîte et œufs au plat surgelés - les aliments prêts à consommer sont entre autres synonymes de plats largement préparés et d'ingrédients fortement transformés. Mais avec trop de sel et de sucre, des acides gras polysaturés, beaucoup de calories et une longue liste d'additifs chimiques, tels que des exhausteurs de goût, des stabilisateurs, des arômes artificiels et des épaississants, de nombreux produits tout prêts rassasient rapidement, mais ne sont pas très sains. Ils se conservent longtemps, sont vite préparés, sont beaux à regarder et aussi consistants que possible - voilà leur profil d'exigences. Le problème : celui qui se nourrit constamment d'aliments fortement transformés ne semble pas faire de bien à sa santé. Les plats préparés sont considérés comme faisant grossir et sont soupçonnés de provoquer le diabète de type 2. Et une étude de grande envergure menée en 2018 conclut que les produits fortement transformés pourraient augmenter le risque de maladies cardiovasculaires et de cancer. Mais cela vaut la peine d'y regarder de plus près.
Les produits convenience ne sont de loin pas tous hautement transformés. Ils sont classés en différents niveaux de transformation. Au niveau international, les différents niveaux varient légèrement, mais on compte généralement 5 ou 6 niveaux de transformation :
En tant qu'aliments ultra-transformés, les produits des niveaux 3 à 5 sont souvent à la hauteur de leur réputation douteuse. Mais même ici, il existe des alternatives : METRO s'est engagée, pour ses propres marques, à utiliser nettement moins de sel, de graisse, de sucre et d'additifs d'ici 2030. Depuis 2018, 603 produits ont déjà été révisés au niveau international en ce qui concerne le sel et le sucre. Pour les produits des deux premiers niveaux, la règle est la suivante : ils sont des auxiliaires extrêmement utiles dans les cuisines professionnelles, mais sans perte de fraîcheur, de qualité, de teneur en nutriments et de goût.
La mode est aux produits ultrafrais qui n'ont subi qu'une préparation minimale. Le meilleur exemple : la viande découpée, emballée de manière hygiénique et préportionnée comme filet de porc, qui atterrit sur la planche à découper. Ou de la salade, lavée et coupée ou arrachée. Et bien sûr, du riz, de la farine ou du millet. Pour la cuisine, cela signifie beaucoup moins de travail lors de la préparation, car le travail de découpage est déjà fait. Compte tenu de la pénurie de personnel qualifié et des effectifs réduits dans de nombreux établissements, c'est un soulagement bienvenu. Malgré tout, les clients voient et goûtent : ici, tout est fraîchement préparé. Un autre point positif est la possibilité de mieux planifier. Deux kilos de bouquets de chou-fleur représentent deux kilos d'ingrédients utilisables. Les portions peuvent être planifiées de manière fiable et, à part l'emballage, il n'y a pas de déchets. Enfin, les ingrédients préparés permettent de réaliser des plats frais d'une qualité constante.
Salades élaborées et bols tendance, plats végétaliens et végétariens et classiques de saison - les restaurateurs ont de nombreuses possibilités de pimenter leur carte de manière moderne et saisonnière sans grand effort grâce aux produits convenience peu transformés, et d'attirer des clients soucieux à la fois de leur santé et de l'environnement avec des plats à emporter de qualité dans de la vaisselle jetable écologique.