Entre hype et solution d'avenir : la vague bio déferle

Les personnes souhaitant acheter des produits bio sont confrontées à une multitude de termes différents - de "proche de la nature" à "non traité" en passant par "respectueux de l'environnement". La règle est toutefois la suivante : selon les prescriptions de l'UE, seuls les aliments qui répondent aux normes minimales de l'agriculture biologique peuvent être qualifiés d'"écologiques" ou de "bio". Les produits concernés portent le label bio de l'UE sur leur emballage - une feuille stylisée sur fond vert. En Allemagne, les fabricants peuvent ajouter volontairement le label bio allemand hexagonal. Les caractéristiques centrales des deux logos sont le renoncement aux produits phytosanitaires chimiques de synthèse et aux engrais artificiels ainsi qu'un élevage le plus respectueux possible des animaux.

Il existe en outre de nombreux autres labels, par exemple d'associations de culture écologique comme Bioland ou Demeter, qui imposent sur certains points des exigences plus strictes que la norme bio de l'UE. Au niveau mondial, le label "Organic", attribué par le ministère américain de l'agriculture, est notamment pertinent. Les normes biologiques des États-Unis et de l'UE sont reconnues comme équivalentes par les deux parties. Il existe toutefois des différences : par exemple, l'utilisation d'antibiotiques dans l'élevage biologique d'animaux de rente est interdite aux États-Unis. En Europe, en revanche, ils sont autorisés sous certaines conditions, par exemple lorsque les thérapies alternatives sont inefficaces.

Certains éléments indiquent que les produits biologiques sont un bon choix du point de vue de la santé. L'Office fédéral de l'environnement (UBA) souligne par exemple que les marchandises sont relativement peu chargées en produits phytosanitaires. De plus, "comme elles contiennent moins d'eau, les pommes, les pommes de terre et autres produits bio contiennent plus de nutriments. En outre, elles ont tendance à fournir plus de vitamine C et sont nettement plus riches en substances végétales secondaires (antioxydants) qui protègent contre le cancer et les maladies cardio-vasculaires".

Mais de nombreuses études aboutissent à des conclusions différentes. Par exemple, une étude de l'université de Stanford n'a pas trouvé de preuve claire que les aliments biologiques sont plus riches en nutriments ou présentent moins de risques pour la santé. Le magazine scientifique "Quarks" : estime qu'en fin de compte, c'est un menu équilibré qui est décisif : "En général, une alimentation riche en fruits et légumes est plus bénéfique pour la santé que de miser uniquement sur des produits biologiques. D'ailleurs, au lieu de craindre les résidus de pesticides dans les aliments, il faut plutôt se concentrer sur les bactéries et les champignons : Les produits bio y sont tout aussi sensibles que les aliments conventionnels".