Ce qui est important pour les besoins en protéines des générations futures

On ne peut pas s'en passer : les protéines sont des fournisseurs d'énergie et un élément constitutif important du corps humain. Les protéines sont composées d'acides aminés; notre corps a besoin de 20 d'entre eux, mais il ne peut pas en produire 9 lui-même. Mais les protéines ne sont pas seulement importantes pour notre santé (voir encadré). Si elles sont produites ou cultivées de manière durable, elles peuvent avoir un effet positif sur notre environnement. Cependant, les aliments industriels - en particulier les produits animaux - nécessitent de nombreuses ressources pour leur élevage, leur production et leur transformation. Les conséquences possibles : Pollution de l'eau, déforestation ou émissions élevées de gaz à effet de serre.

L'élevage non conforme aux besoins de l'espèce, comme l'élevage de poules en cage dans un espace trop restreint, est également un problème. Ce type d'élevage peut favoriser la propagation de maladies et donc entraîner une utilisation accrue d'antibiotiques, ce qui peut à son tour provoquer des bactéries résistantes aux antibiotiques. C'est pourquoi de nombreux consommateurs sont de plus en plus attentifs aux aliments qu'ils consomment et à leur provenance. L'attention se porte de plus en plus sur la consommation consciente de protéines.

METRO s'engage pour une utilisation équilibrée des protéines. Cela signifie proposer une offre variée de protéines végétales et animales durables et contribuer ainsi à une utilisation responsable des ressources naturelles. Dans ce contexte, une diversité de protéines a un effet positif sur la biodiversité des espèces animales et végétales. METRO veille donc à proposer un assortiment varié, tant dans l'offre de ses marchés que dans les conseils qu'elle donne à ses clients quant au choix de ses restaurants. La production et le bien-être des personnes qui produisent ces aliments font en outre partie de la responsabilité.

Au fait, que sont les "protéines alternatives" ?

Il existe trois groupes de protéines que l'on peut qualifier de "conscientes" ou de "protéines alternatives". Le premier groupe est celui des sources de protéines animales durables. On entend par là les produits issus d'animaux élevés selon des normes élevées de bien-être animal ou avec un impact réduit sur l'environnement - qu'ils reçoivent par exemple une alimentation de qualité, qu'ils disposent de beaucoup d'espace et d'exercice, que des médicaments comme les antibiotiques soient utilisés de manière responsable et qu'il n'y ait pas de sur-élevage. Le deuxième groupe comprend les protéines végétales, qui comprennent par exemple les légumineuses comme les haricots, les pois, les lentilles et le soja, ainsi que les graines, les semences et les noix, et les produits à transformation minimale comme le tofu et le seitan. La production de ces protéines se fait de manière respectueuse de l'environnement. Cela signifie, par exemple, qu'elles ne sont pas cultivées sur des terres déforestées, que l'eau est utilisée de manière responsable et que l'utilisation de pesticides est limitée. Le troisième groupe comprend les sources alternatives de protéines. Il s'agit de produits non conventionnels, tels que les insectes, les algues et les algues marines, qui ne sont guère présents dans les menus de nombreuses régions du monde, du moins jusqu'à présent. Mais il s'agit également de produits entièrement nouveaux, cultivés à l'aide de techniques innovantes. Par exemple : du poisson cultivé dans des cellules ou des ingrédients issus de plantes comme les protéines de pois.