"C'est une question de confiance"

Les personnes qui travaillent chez METRO MARKETS sont fières d'être des "geeks" - c'est pourquoi cela figure également sur les T-shirts de la filiale METRO responsable de la place de marché en ligne METRO. Depuis le lancement de la plateforme en septembre 2019, plus de 300 vendeurs l'ont déjà rejointe, proposant plus de 500 000 produits pour les restaurants, les hôtels et les traiteurs, ainsi que pour les clients non commerciaux. Pour John Bettiol, responsable de l'ingénierie chez METRO MARKETS, ses "clients" sont les commerçants de la plateforme du marché. Dans cette interview, il parle des principaux ingrédients du succès de son équipe - et des raisons pour lesquelles il aime tant travailler pour cette filiale relativement jeune de METRO.

Quelle est la particularité de METRO MARKETS, qui a été créée comme une sorte de start-up de technologie d'entreprise au sein de METRO AG ?

On ne peut pas vraiment la qualifier de start-up technologique, ni même de start-up tout court. Et c'est pourquoi elle est si spéciale. Nous savons déjà ce que nous devons faire, nous savons ce qui est nécessaire pour s'adapter au marché, car METRO travaille depuis des décennies avec le secteur de l'hôtellerie et de la restauration. Et en tant que partie de METRO, nous avons eu la chance de sauter la phase où l'on part d'absolument rien, car nous avons bénéficié dès le départ d'un fantastique soutien du siège. Nous avons également des cadres supérieurs très expérimentés dans tous les domaines. Et là où la plupart des start-ups ont un plan d'affaires et quelques vagues attentes, nous avons des engagements annuels, nous sommes contrôlés à 100% et nous prenons la conformité et nos responsabilités au sérieux. Bien que les premiers mois aient été un peu chaotiques, il faut l'avouer, cette entreprise m'a paru bien plus mûre et organisée que toutes celles dans lesquelles j'ai travaillé.

Tu as travaillé pour plusieurs entreprises dans différents pays. Comment et pourquoi as-tu commencé chez METRO MARKETS ?

Eh bien, au départ, j'avais postulé pour le poste de directeur technique, mais j'ai retiré ma candidature parce que je n'étais pas sûr de vouloir continuer à occuper des postes de direction. Mais quelque temps et un autre projet plus tard, j'ai repris contact avec METRO MARKETS et j'ai demandé s'il y avait un rôle hors niveau C pour lequel je pouvais postuler. J'avais simplement le sentiment que je pouvais donner plus de cette manière. J'ai déjà assumé des rôles de direction par le passé, mais j'aime simplement travailler "sur le terrain". Je voulais avoir la liberté de le faire et avoir la possibilité de construire une équipe et de les accompagner en tant que mentor.

Et ensuite, on t'a proposé le poste de chef de l'ingénierie ?

Non, je devais déjà passer par la procédure de candidature. Mais avant de le faire, j'ai demandé si je pouvais "interviewer" la personne qui serait mon futur CTO, car je savais que je voulais quelqu'un qui serait plus un partenaire qu'un chef. Quelques bières au EigelStein plus tard, nous avons tous deux compris que ce serait le début d'un grand partenariat - et cela m'a rendu très heureux ! J'ai donc mené toutes les discussions nécessaires pour le poste - que nous appelons chez METRO MARKETS Seller Tribe Tech Lead - et me voilà.

Quelle est la particularité de la culture de travail chez METRO MARKETS et chez METRO en général ?

Tout le monde est attentif et s'entend très bien, même si nous avons des pressions et des obligations professionnelles. J'ai travaillé dans de nombreuses entreprises au niveau opérationnel et chez METRO, j'ai eu le sentiment dès le premier jour que les gens étaient toujours ouverts et coopératifs. Ils partagent leur expérience et leurs connaissances de manière humble et encourageante. Nous avons connu des hauts et des bas au cours de la dernière année et demie, et dans tout cela, nous nous sommes soutenus mutuellement et avons appris à être réalistes quant à nos attentes. Car en fait, il y a quelque chose en nous qui ressemble à une start-up : notre croissance. Et le fait que chacun assume la responsabilité de l'ensemble de l'entreprise et peut l'influencer fortement à bien des égards. Ce qui aide aussi, c'est notre sens de l'humour - et notre amour commun pour les bonbons.

Qu'est-ce que tu considères comme le bien le plus précieux dans un environnement de travail ?

Un ordinateur avec accès à Internet - tout le reste est optionnel (rires). Mais sérieusement : c'est une question de confiance. Et dans le monde Covid actuel, on ne peut pas la construire sans communication. Nous échangeons beaucoup à travers toutes les disciplines au sein de notre organisation, chacun est également lié aux autres sur une base personnelle et nous faisons de notre mieux pour maintenir cela même lorsque les choses se compliquent. Ce que nous avons réalisé en si peu de temps est la meilleure preuve qu'il est possible d'atteindre une vision commune et une cohésion pour le bien de l'entreprise en faisant confiance aux personnes avec lesquelles nous travaillons.

Qu'est-ce qui distingue la place de marché METRO des autres plateformes de commerçants ?

Nous sommes très centrés sur les vendeurs. En coulisses, toute la technologie est axée sur la promotion du succès de nos commerçants et de nos clients. Et tout ce que nous faisons pour le compte de METRO pose toujours la question de savoir si c'est dans leur intérêt. Je suppose que la devise de METRO 'Your Success is Our Business' peut être appliquée directement à METRO MARKETS, car nous ne nous soucions pas seulement du succès des clients (finaux), mais aussi de celui des commerçants.