Les goûts diffèrent - alors que certains aiment les choux de Bruxelles, d'autres ne commanderont jamais un plat avec les petites têtes vertes. Outre les goûts personnels, des aspects tels que la protection des animaux, le changement climatique, le contexte culturel ou familial ou les convictions éthiques influencent les habitudes alimentaires. Ces préférences donnent lieu à différents types d'alimentation, dans lesquels certains produits sont évités ou rejetés. Outre le goût, la majorité des Allemands (89 %) attachent de l'importance à une alimentation saine. C'est ce que montrent les chiffres du "Rapport sur l'alimentation 2022 du BMEL", pour lequel l'institut de sondage forsa a interrogé 1.000 citoyens allemands âgés de 14 ans et plus à la demande du ministère fédéral de l'Alimentation et de l'Agriculture (BMEL).
Effets des formes d'alimentation sur la gastronomie
Les changements de comportement alimentaire ont des conséquences importantes pour la gastronomie. Supposons qu'un déjeuner entre collègues soit prévu. Une collègue est intolérante au lactose tandis qu'un collègue suit un régime végétalien. Les autres n'ont pas de préférences alimentaires ou d'intolérances particulières, seule une collègue du groupe a envie de poisson. Pour quel restaurant le groupe opte-t-il ? Probablement celui qui prend en compte dans son offre différents types d'alimentation et d'intolérance. La nourriture sans viande, en particulier, est de plus en plus demandée : la tendance à l'alimentation végétarienne se poursuit, surtout chez les moins de 30 ans. Cela se reflète également dans l'offre des restaurants universitaires : en 2019, le premier restaurant universitaire entièrement végétalien de Berlin, "Veggie 2.0", a ouvert ses portes et jouit d'une grande popularité - et pas seulement auprès des végétaliens. Mais les Allemands ne se contentent pas de renoncer de plus en plus souvent à certains produits, ils attachent aussi de plus en plus d'importance à la qualité, selon le "Rapport sur l'alimentation 2022 du BMEL" : les personnes qui mangent de la viande et du poisson accordent de l'importance aux labels de bien-être animal (61%) ou aux labels de pêche durable (55%).